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Mon mercredi à l’Académie des beaux-Arts

Programme de la séance solennelle de l'Académie des Beaux-Arts

Programme de la séance solennelle de l’Académie des Beaux-Arts

Le mercredi 21 novembre 2018, je suis allée à l’Institut de France pour assister à la séance solennelle de l’Académie des Beaux-Arts. Installée sous le dôme, j’ai vu arriver les Académiciens au son des tambours de la Garde Républicaine, en particulier le Président Patrick de Carolis et le Secrétaire Perpétuel Laurent Petitgirard.

La séance solennelle de l’Académie des Beaux Arts

Le Président de l’Académie des Beaux-Arts a commencé par un discours en souvenir des Académiciens disparus en 2018. Ensuite le Vice-Président, Pierre Carron, a remis les prix aux artistes lauréats des concours de l’année. Il y avait plusieurs catégories : sculpture, peinture, gravure, architecture, composition musicale. Enfin, le Secrétaire Perpétuel a prononcé un discours sur « Interpréter, est-ce créer ? ». Chaque intervention était entrecoupée de morceaux de musique : une chorale appelée les Métaboles et l’Orchestre Colonne dirigé par Laurent Petitgirard. A la fin, un cocktail été organisé dans les salons d’honneur de l’Institut de France.

L’Académie des Beaux-Arts

L’Académie des Beaux-Art est une des cinq Académies de l’Institut de France. Elle encourage et défend la création artistique, sous toutes ces formes. Elle est constituée de 9 sections artistiques : sculpture, peinture, architecture, gravure, cinéma et audiovisuel, photographie, chorégraphie, et une dernière appelée membres libres. Elle réunit 63 Académiciens et gère un patrimoine culturel important. Elle assure sa mission de soutien à la création artistique en organisant des concours, en attribuant des prix à des artistes et des financements à des projets artistiques.

Mon avis personnel

J’ai beaucoup apprécié cette journée car tout était très beau : le dôme magistral, les chœurs qui ont chanté un morceau compliqué de Ravel sans accompagnement musical, la symphonie n°3 de Brahms qui était très puissante. J’ai aussi beaucoup aimé le discours du Secrétaire Perpétuel sur le rôle de l’interprète par rapport au créateur. Par exemple, un chef d’orchestre peut interpréter une œuvre sous différents tempos. Parfois le compositeur a donné des recommandations pour que la musique soit jouée dans le tempo qui lui convient mais ce n’est pas toujours respecté ; les chefs d’orchestre pensent ainsi participer à la création du morceau. Souvent, c’est surtout un moyen pour le chef d’orchestre d’être original et mis en avant. Pour finir, j’étais également un peu intimidée car j’étais la seule enfant et je me suis sentie toute petite face à ces grands Académiciens.

Camille

Dôme de l'Académie des Beaux-Arts

Dôme de l’Académie des Beaux-Arts