Nous sommes en 2070.
Tu es grand-père/grand-mère, raconte le confinement de mars 2020 à tes petits enfants.

Tout débuta quand l’ancien président de la France, Emmanuel Macron, fit un discours à la télévision. Il déclara la fermeture de tous les lieux publics : écoles, collèges, lycées, bibliothèques, restaurants…
Ce jour-là, tout le monde nous appela au téléphone, la famille, les amies pour discuter de cela. Ton arrière grand-mère était très inquiète car elle ne savait pas comment me faire garder. Le lendemain, à l’école, nous devions ramener un grand sac pour ramener tous les cahiers dont nous avions besoin pour faire le travail à la maison. Avec ma maîtresse de Cm2 et toute le classe nous avons discuté de cela un long moment.
Avec mes deux meilleurs amis, nous étions tristes de nous quitter car nous ne savions pas encore ce qui allait arriver. Le lundi matin, ma meilleure amie est venue chez moi pour faire l’école à la maison. La maîtresse nous avait envoyé les devoirs sur l’ordinateur, nous n’avions plus qu’à les photocopier.
Le lendemain Emmanuel Macron reparla à la télévision et déclara le confinement total. Donc ma meilleure amie et moi ne pouvions plus venir l’une chez l’autre. J’étais très triste. Ma mère commença le télétravail forcé.
Les journées passaient vite. Le matin, je travaillais, l’après midi je faisais des activités manuelles et le soir je pouvais appeler mes amis en vidéo. Nous échangions sur notre journée, nos activités. Cela nous permettait de garder des contacts malgré le confinement.
Au bout d’une semaine, j’avais hâte de revoir mes amis, mais ce n’était que le début. Mais le confinement avait du bon aussi, il m’avait permis de tester plein de nouveaux plats avec ma mère et j’avais beaucoup apprécié car avant nous n’avions le temps de faire cela que le week-end. Je ressentais un peu de frustration de ne pas pouvoir passer les fêtes de pâques avec ma famille comme nous le faisions chaque année. Le confinement a été long par moment et rapide à d’autres.
Chaque soir, avec ma mère, nous applaudissions à la fenêtre pour les soignants et tous ceux qui travaillaient pour le bon fonctionnement de la ville.

Rodélina