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Paul Meilhat en quête d’un nouveau sponsor
Paul Meilhat est le grand gagnant de la route du Rhum 2018, il a été sponsorisé par SMA. Leur collaboration prend fin à la fin de l’année. Comment va-t-il pouvoir poursuivre sa carrière ?
Comment a-t-il gagné ?
Depuis 5 ans, Paul est en partenariat avec SMA. Il s’est préparé à la course pendant 4 ans. Son bateau est un monocoque de 60 pieds sans foils. Paul connait très bien son bateau. Avant la course, il a rencontré les collaborateurs et a senti leur enthousiasme.
Cette année, les conditions de la route du Rhum étaient difficiles mais grâce à son sprint final, Paul est arrivé à Point-à-Pitre le 16 novembre 2018 en premier.
Il a mis 12 jours, 11 heures et 23 minutes pour traverser l’océan Atlantique sur son bateau Imoca. A 36 ans, il signe sa première victoire en solitaire.
Qu’envisage-t-il pour l’avenir ?
Il veut participer au Vendée Globe en 2020. Grâce à sa victoire, il souhaite trouver un nouveau sponsor. Il trouve plus raisonnable de continuer sur ce bateau en ajoutant des foils car en construire un nouveau coûterait trop cher et prendrait un an de chantier. Il a besoin de 2 000 000€ par an, il lui faut donc un budget de 4 000 000e pour 2 ans et est donc à la recherche d’un nouveau sponsor.
Comment les marques choisissent-elles leur skipper ?
Tout d’abord, il faut respecter les trois règles :
- Il faut une vraie entente entre le skipper et l’entreprise voire même avec le patron de la marque.
- Il est interdit de « shangaïer », c’est-à-dire débaucher les marins déjà engagés avec un sponsor en leur promettant de l’argent.
- Le skipper doit avoir « la fibre communicante » c’est-à-dire qu’il doit savoir plaire au public.
Le skipper doit être l’ambassadeur de la marque. Les marques aiment bien se servir du sport pour se faire connaître.
Les objectifs d’une marque pour devenir sponsor sont :
- L’augmentation des ventes d’un produit
- Le fait qu’on parle plus d’elle
- L’engagement des collaborateurs
Paul Meilhat aimerait pour sa prochaine course du Vendée Globe travailler pour une cause. Il dit que la voile est très basée sur l’humain et il voudrait s’engager dans des démarches environnementales ou sociétales.
Gabriel L.