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Rencontre avec Koli Guepogui, chef du centre de santé de Gbakoré

En Guinée, il existe beaucoup de maladies graves. Pour se soigner, les gens peuvent se rendre dans un centre de santé comme celui de Gbakoré.

l'équipe du centre de santé

Koli Guepogui et l’équipe du centre de santé

Le centre de santé de Gbakoré

Le centre de santé de Gbakoré a été crée le 5 février 1996. Monsieur Koli Guepogui, le chef de ce centre de santé, est très content de l’arrivée des journalistes.
Dans cet établissement, plusieurs sortes de consultations existent : la CPC , la consultation précurative ; la CPN, la consultation prénatale, pour les femmes enceintes ; et la PTME, la prévention contre le sida.
Chaque salle est spécialisée pour un type de consultation : la salle de soins, la salle d’observation, la salle d’accouchement, la salle des accouchées, qui est l’endroit où les femmes vont quand elles ont accouchées. Elles y restent six heures minimum.

salle d'accouchement du centre

La salle d’accouchement du centre


L'entrée du centre de santé de Gbakore

L’entrée du centre de santé de Gbakoré

Les maladies et les traitements

La maladie la plus courante est le paludisme (la malaria). Après, ce sont les infections respiratoires, puis les infections liées aux vers. Pour soigner le paludisme, le centre de santé se fait livrer les traitements et les donne gratuitement à ses patients. Le paludisme est la maladie la plus mortelle du monde et malheureusement elle atteint beaucoup la Guinée.
Certains traitements sont gratuits. Lorsqu’ils sont payants, ils ne sont pas chers. Le consultations coûtent dix centimes.
Le centre n’est pas équipé pour opérer. Lorsque c’est nécessaire, les patients vont dans un centre mieux équipé.

Comment faire quand tout manque ?

Dans le centre il n’y a ni eau ni électricité. Il était électrifié auparavant mais le système est tombé en panne il y a six mois. La solution serait de mettre des panneaux solaires. Koli Guepogui en a déjà fait la demande mais ils n’ont toujours pas été installés. Le centre n’est pas équipé d’ambulances. Quand un patient doit être opéré et envoyé dans un centre mieux équipé, il peut appeler un taxi. Le prix minimum d’un trajet est de quarante euros. Malgré le peu de moyens de transport, il n’y a jamais eu de décès parmi les patients du centre de Gbakoré.

Le centre de santé a peu de moyens pour soigner les malades mais il permet d’obtenir des médicaments, notamment pour soigner le paludisme qui est la maladie la plus mortelle dans le monde.

Lucie