Nous sommes en 2070. Tu es grand-père. Raconte notre confinement 2020 à tes petits-enfants.

Mes petits enfants, je vais vous raconter ce qui s’est passé en 2020, quand j’avais 10 ans. J’étais en cm2.

Le président a parlé à la télévision une première fois et il a annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires. J’étais très triste à l’idée de ne plus voir mes amis et ma famille.
On ne pouvait sortir de l’appartement que muni d’une attestation et que pour aller faire ses courses, pour aller au travail (si le télétravail n’était pas possible) ou pour aller voir un professionnel de santé.
Par contre ce n’était pas des vacances car papa et maman travaillaient et moi aussi. On s’occupait le reste du temps avec des jeux, la télé, de la cuisine … mais ce que j’ai bien aimé ce sont les legos. J’ai construit des voitures et autres maisons sur le thème des fantômes avec des cachettes secrètes.
Pour faire les courses, c’était une horreur : il y avait des queues immenses devant les magasins et il fallait être patient.
Lors du confinement, je n’ai pas pu faire la chasse aux œufs à Pâques que je faisais habituellement dans le jardin de ma mamie avec mes cousins.
La maîtresse nous envoyait par mail des devoirs à faire. L’avantage du confinement, c’est que l’on n’a plus de temps pour jouer mais le désavantage c’est que pour travailler on n’a pas les explications de la maîtresse. Alors, après un mois, la maîtresse a fait des cours le matin en vidéo.
C’était bien car on retrouvait l’esprit de l’école. On faisait les leçons tous ensemble, et on avait même des petites récréations virtuelles.
Personnellement je n’ai pas peur du virus car il touchait peu d’enfants et les enfants n’en mouraient
quasiment pas. À un moment, à la télévision, ils ont annoncé que l’école ne reprendrait peut-être qu’en septembre.
À ce moment-là, j’étais extrêmement stressé de savoir si oui ou non je reprendrais l’école. Quand le président a parlé plus tard à la télévison pour la troisième fois, il a dit que l’école reprendrait progressivement le 11 mai 2020 : j’étais soulagé.

Antoine