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Les conditions des femmes en Guinée
Les conditions des femmes en Guinée sont très différentes de celles des femmes en France. En Guinée les femmes n’ont pas le droit de dire certains mots et d’aller à certains endroits. Leur vie est plus difficile.
Une vie familiale difficile
En Guinée, on dit que le mari est le chef de la famille. Il peut décider de beaucoup de choses. Avant, c’était les hommes qui décidaient où le couple s’installerait mais cela a évolué et la femme a aussi le droit de choisir. À la maison s’il y a une fillette et un petit garçon, ce sera la fillette qui fera la vaisselle, la lessive, le ménage. Tandis que le garçon étudie et se consacre à ses études. Les filles ne vont donc pas jusqu’à la fin de leur études car elles ont beaucoup de travail à la maison.
Le mariage, le mari, le divorce
Les droits ne sont pas du tout les mêmes qu’en France. Les femmes doivent se marier à l’âge de treize ans. Certaines femmes peuvent choisir leur mari, cela dépend des parents, il y a encore beaucoup de cas de mariage forcé. La polygamie est répandue même si la loi l’interdit. La polygamie est culturelle et habituelle. Les hommes peuvent avoir jusqu’à quatre femmes. Les femmes demandent rarement le divorce, ce sont le plus souvent les hommes qui le demandent.
Les violences faites aux femmes
Pratiquement 98 % des femmes de quinze à quarante-cinq ans ont subi au moins une forme de violence que ce soit physique, morale, psychologique ou sexuelle. Les violences sexuelles sont de plus en plus courantes en Guinée. Ce sont le plus souvent des fillettes de 8, 10, 11, 15 ans et les agresseurs sont souvent des voisins ou des personnes proches de la fillette. Les jeunes filles ne sont pas prêtes car leur mère ne leur parle pas de cela.
Beaucoup d’enfants subissent les disputes et la violence intrafamiliale.
Moussa Yero Bah, défenseuse des droits des femmes en Guinée
Moussa Yero Bah est journaliste et présidente de l’ONG femme. Elle fait partie de la radio « les grandes gueules » où l’on débat sur des sujets de politique et de société. Elle est parfois contactée par des jeunes filles qui se plaignent le plus souvent de leur mari. Beaucoup de femmes contactent l’ONG pour dire qu’elles ont été battues par leur mari, par le frère du mari, par un cousin ou par quelqu’un proche de la famille. Les femmes se plaignent également de mariage forcé dans ces cas-là. Des programmes de sensibilisation sont mis en place pour que les parents comprennent que si on donne une fille en mariage dans un foyer à un homme qu’elle n’aime pas, cela pourrait avoir des conséquences dangereuses. Le plus souvent les membres de l’ONG réussissent à convaincre les parents.
La vie des femmes guinéennes est beaucoup plus difficile que celles des femmes françaises. Elles n’ont pas les mêmes droits que les hommes. Heureusement il y a des femmes comme Moussa Yero Bah pour les aider à lutter contre les mariage forcé par exemple.
Lucie