Vainqueur des Olympiades de l’école, tu as gagné une rencontre avec ton sportif préféré. Raconte ce moment exceptionnel, vos échanges et le souvenir que tu en as gardé.

Le samedi 23 mars, ma mère m’a accompagnée aux bureaux du Vendée Globe pour la rencontre avec mon sportif préféré que j’avais gagné aux Olympiades.

Nous sommes entrées dans les bureaux : j’étais excitée.

Un monsieur à l’accueil nous a dit : 

– Bonjour mesdames, est-ce pour la rencontre avec Paul Meilhat ?

– Oui, avons-nous répondu.

– Troisième porte à gauche, nous a-t-il dit brièvement.

Arrivées dans la salle, j’étais très timide. Ma mère nous a laissés tranquilles et nous avons commencé à échanger.

Il a commencé à raconter sa vie : 

– Quand j’étais petit, je regardais souvent les courses. Mes parents y participaient. Un jour, il ont décidé de participer à la Transat Jacques Vabre. Alors, moi et mes grands-parents allions au port pour voir le départ, cela m’a donné envie d’être marin et j’ai commencé à faire des courses.

– Pourquoi as-tu eu envie de faire le Vendée Globe ? lui demandai-je avec l’envie d’en savoir plus sur lui.

– Et bien comme je ne faisais que des petites courses, je me suis dit que je pourrais peut-être faire le Vendée Globe ! m’a-t-il répondus pensif.

– Quel problème as-tu eu ? lui ai-je demandé tristement.

– Tout se passait comme prévu, mais un jour j’ai entendu des coups, je suis alors sorti de la cabine et j’ai vu plusieurs animaux marins et tout à coup j’ai entendu un crac. 

Mon équipe était au Havre, elle m’a appelé en me disant que la quille avait un élément cassé. Chaque jour, la quille perdait des petits morceaux, j’ai donc dû arrêter la course. Comme tu ne dis pas beaucoup de choses, raconte moi ce qui t’a fait venir ici ? m’a-t-il demandé très intéressé. 

Je lui ai donc expliqué comment j’en étais arrivé là : 

– Il y a, disons un mois, notre école a organisé des Olympiades, j’ai été qualifiée pour la finale. Certains jeux étaient faciles alors j’ai gagné beaucoup de points. Au début, nous ne connaissions pas la récompense. On m’a demandé d’écrire mon sportif préféré sur une feuille et j’ai écrit Paul Meilhat. C’est comme cela que j’ai gagné la rencontre.

– Aimerais-tu visiter le petit musée ? m’a-t-il interrogé.

Je lui ai répondu que oui j’avais envie pour une fois d’aller visiter un musée pour me dégourdir les jambes. Nous avons remonté le couloir pour accéder au musée. Il fallait ouvrir une grande porte avec plusieurs loquets.

– Waouh c’est magnifique ! Me suis-je exclamée, ébahie.

Il y avait des tableaux de marins, des outils, des maquettes de bateaux…

– Ici, c’est le Duncan, m’a-t-il expliqué en pointant du doigt une maquette.

– Là-bas c’est le Bonadventure, un bateau fait tout en bois construit par des naufragés, m’a-t-il dit.

Nous avons avancé, il y avait au milieu de la salle une grande carte du monde.

– Pourquoi y a-t-il des dessins sur cette carte ? lui ai-je demandé, curieuse.

– C’est un marin qui a dessiné les animaux qu’il a vus au bon endroit. Sur cette carte, il y a les trajets qu’il a fait, m’a-t-il répondu.

Nous sommes ensuite allés dans la boutique où ma mère nous a rejoints. J’ai acheté : des cartes postales, un autocollant du Vendée Globe, et un aimant du bateau de Paul Meilhat. Ma mère nous a pris en photo, il m’a aussi signé un autographe. Le weed-end suivant, j’ai écrit tout ce qu’il m’avait dit.

Le souvenir que j’en ai gardé c’est quand il m’a parlé de lui au Vendée Globe et de ses parents.

Margot

Margot