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Un tournoi fantastique

L’année dernière, je faisais ma première qualification pour les championnats de France de hokey en salle. Le dernier match de ma saison s’était transformé en victoire contre la fameuse équipe du Racing Club de France. Le match avait été très dur mais nous nous étions imposés 2-1 grâce à notre entraîneur Bruno Loussif et mes coéquipiers du Cercle Athlétique de Montrouge. Quand nous avions appris que cela se passerait à la ville de Cauchois, nous avions tout de suite demandé combien de temps ceci nous prendrait. Notre entraîneur nous avait dit que serait tout le week-end.

Le samedi 9 mai, à 5h30 je suis parti avec mon père en direction de Cauchois dans la salle Léon Lambrund. Mes coéquipiers, eux, étaient dans d’autres voitures. Arrivés là-bas à 7h20, j’avais beaucoup de stress mais mon père m’a rassuré. Lorsque j’ai vu mes copains arriver, je leur ai fait un grand coucou pour leur dire bonjour. Après cinq minutes d’attente nous avons pu enfin entrer dans la salle. Je savais que mon premier match allait être très dur face à une équipe que je n’avais jamais rencontrée de ma vie. Cette équipe s’appelait Bordeaux. Leurs joueurs avaient tous douze ans alors que moi je n’en n’avais que dix, mais je n’étais pas le seul. Mon ami Thomas avait aussi dix ans. Thomas et moi avions tous les deux été surclassés en équipe de douze ans. Quand je suis entré dans la salle, j’étais surpris car elle était grande. Il y avait des tribunes, un bar et des éclairages forts qui m’éblouissaient. A 9h15, notre entraîneur nous a emmené dans la pièce de coaching pour nous donner les postes et les placements sur les contres attaques et les défenses. Quand nous sommes sortis de la pièce, beaucoup d’équipes étaient arrivées d’ailleurs, l’équipe de Bordeaux était en train de s’échauffer sur le terrain. L’échauffement était dur pour certains de mes amis. Pour moi, cela allait. À la fin du match j’étais épuisé mais content car nous avions gagné 3-2 . Pour nous, le championnat commençait bien . Après cela, Thomas m’a affirmé que nous dormirions dans un chalet. J’étais très content car il y avait quatre places et je pouvais me mettre avec mes copains.

Le lendemain matin, nous étions en demi-finale contre l’équipe de Douaix. Je savais que ce match serait plus compliqué que les autres car Douaix avait éliminé très facilement les équipes qu’elle avait rencontrées. Quand nous sommes entrés sur le terrain, nous avons dû chanter l’hymne national. A la mi-temps, il y avait 2-0 pour Douaix mais je ne voulais pas perdre. Notre entraîneur nous motivait pour aller jusqu’au bout de nos rêves. À cinq minutes de la fin, Achille a marqué trois buts, l’arbitre a sifflé la fin du match. Nous avions gagné ! J’ai crié de joie. Nous étions qualifié pour la finale de 16h30 où nous rencontrerions Lille. Au début du match, j’ai eu beaucoup de stress parce que je commençais sur le terrain. L’équipe de Lille menait 2-0 dans la deuxième mi-temps. Après cela, nous sommes revenus à 2-2. Bruno nous disait qu’il restait 40 secondes mais nous n’arrivions pas à marquer. Achille m’a fait une passe, j’ai tiré et j’ai marqué, puis ce fut le coup de siffler final. Nous étions champions de France.

Louis